Le onna kabuki (女歌舞伎) ou "kabuki des femmes" fut dès lors interdit par le shogunat Tokugawa en 1629, faisant ainsi progressivement disparaître les femmes des scènes publiques. Il est alors remplacé par le wakashû kabuki (若衆歌舞伎) joué par de jeunes adolescents, pouvant interpréter des rôles féminins à s'y méprendre. Mais là encore, certaines représentations se terminaient souvent en querelles entre prétendants souhaitant s'assurer les faveurs des acteurs les plus convoités. Il fut ainsi proscrit à son tour en 1652 pour les mêmes raisons qui avaient mené à l’abolition du kabuki féminin. Ce n'est qu'avec l'arrivée du yarō kabuki (野郎歌舞伎) en 1653 exercé par des acteurs d'âge mur, que le shogunat autorise le théâtre kabuki et impose divers restrictions destinées à limiter son aspect suggestif et l'amenant à une forme plus élaborée proche de celle du Kyogen.
Ces interdictions répétées ont finalement valu au kabuki ses traits caractéristiques et son évolution vers un type de théâtre sophistiqué et entièrement masculin; le kabuki devenait désormais un art dramatique à part entière.